Cet article est presque une excuse pour poster une photo de lui.
La semaine dernière, ou plutôt il y a 2 semaines (admirez la réactivité), je suis allée au cinéma voir Gainsbourg - Vie Héroïque. Que dire à part que j'ai aimé. Beaucoup. Ce n'est pas un biopic, c'est un conte de Joann Sfar : c'est poétique, c'est beau, c'est touchant. On s'attache au personnage (magnifiquement interprété par Eric Elmosnino). Je ne connaissais pas bien Gainsbourg avant d'aller voir le film ; à vrai dire, la seule vision que j'avais de lui, c'était un homme négligé et à moitié bourré sur les plateaux télés. Ces chansons, je ne les connaissais pas. Ou alors vaguement, mais je n'étais pas plus intéressée que ça. Et puis, j'ai vu le film, je me suis attaché au personnage fictif à l'écran et j'ai voulu en apprendre plus sur le personnage réel ; j'ai regardé des reportages (très bien faits, sans partis pris), j'ai écouté ses chansons (merci Deezer !) et j'ai adoré l'univers de ce bonhomme. L'acteur, Eric Elmosnino, a dit quelque chose de très juste lors d'une interview, je me suis parfaitement retrouvée dedans : il a expliqué qu'il ne connaissait pas vraiment l'artiste avant de faire le film, puis il s'est documenté, il en a appris plus sur lui au travers de la télévision, de ses proches, de son oeuvre et il affirme être tombé amoureux de ce personnage pas toujours sympathique mais attachant. J'ai eu la même démarche et je suis, en quelque sorte, un peu tombée amoureuse de Gainsbourg.
Vaut mieux tard que jamais.
J’ai choisi de vous parler du film La Dernière Marche de Tim Robbins datant de 1995.
Pour vous placer dans le contexte, Matthew Poncelet (Sean Penn) est condamné à mort pour l’assassinat d’un jeune couple. Il prend contact avec Soeur Helen Prejean (Suzan Surandon) qui devient son guide spirituelle jusqu’à la date fatidique. Elle lui rend très régulièrement visite en prison et essaye de l’aider grâce à la Bible.
J’ai adoré ce film, notamment grâce à la superbe prestation des deux acteurs principaux. Et puis, il est vrai qu’on ne sait pas vraiment comment l’interpréter: est-ce un plaidoyer contre la peine de mort ou, au contraire, en faveur de celle-ci ? En tout cas, à la fin du film, on réfléchit longuement à notre propre opinion sur le sujet, on se pose un tas de question. D’ailleurs, à la fin, la dernière marche du condamné (d’où le titre du film), la marche que l’on appelle ainsi car c’est la dernière que fait le criminel en allant tout droit dans la salle d’exécution, est terriblement marquante et pleine d’émotion (les larmes ne pouvaient plus s’arrêter sans que je ne sache vraiment pourquoi). C’est d’ailleurs l’une des grandes réussites de ce film: nous boulverser, nous faire prendre presque de compassion pour un tel personnage alors que ce qu’il a fait est terrible ! Pourtant, je dois dire que tout ce que je souhaitais en visionnant cette scène, c’était qu’il ne soit pas exécuté. Vous me direz que c'est peut-être parce que le réal a voulu qu'on prenne en pitié le condamné à mort mais je ne pense pas que ce soit seulement ça. Ce film remet vraiment en question la peine capital, il vaut le coup d’être vu pour se faire une opinion précise sur ce que ça engendre. Personnellement, je suis totallement contre la peine de mort : on ne fait pas justice en tuant un criminel car on devient soi-même criminel.
En tout cas, si vous êtes un peu larmoyante comme moi devant les films qui vous prennent à la gorge, préparez vos mouchoirs !
(Je tiens à vous prévenir que je ne suis peut être pas très objective sachant que je voue une admiration sans bornes à Sean Penn… Mais j'ai quand même essayé de voir ce film de façon partiale !).
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