crackle

A prendre au 6ème degré...

Vendredi 26 février 2010 à 23:36

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Clint ? Juste génial.

Fan de la dernière heure, admire le monsieur plus que jamais. Il signe de grands films. C'est un grand homme.

(Et cette photo est quand même fichtrement magnifique ! Gran Torino.)

Dimanche 7 février 2010 à 23:13

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Cet article est presque une excuse pour poster une photo de lui.

La semaine dernière, ou plutôt il y a 2 semaines (admirez la réactivité), je suis allée au cinéma voir Gainsbourg - Vie Héroïque. Que dire à part que j'ai aimé. Beaucoup. Ce n'est pas un biopic, c'est un conte de Joann Sfar : c'est poétique, c'est beau, c'est touchant. On s'attache au personnage (magnifiquement interprété par Eric Elmosnino). Je ne connaissais pas bien Gainsbourg avant d'aller voir le film ; à vrai dire, la seule vision que j'avais de lui, c'était un homme négligé et à moitié bourré sur les plateaux télés. Ces chansons, je ne les connaissais pas. Ou alors vaguement, mais je n'étais pas plus intéressée que ça. Et puis, j'ai vu le film, je me suis attaché au personnage fictif à l'écran et j'ai voulu en apprendre plus sur le personnage réel ; j'ai regardé des reportages (très bien faits, sans partis pris), j'ai écouté ses chansons (merci Deezer !) et j'ai adoré l'univers de ce bonhomme. L'acteur, Eric Elmosnino, a dit quelque chose de très juste lors d'une interview, je me suis parfaitement retrouvée dedans : il a expliqué qu'il ne connaissait pas vraiment l'artiste avant de faire le film, puis il s'est documenté, il en a appris plus sur lui au travers de la télévision, de ses proches, de son oeuvre et il affirme être tombé amoureux de ce personnage pas toujours sympathique mais attachant. J'ai eu la même démarche et je suis, en quelque sorte, un peu tombée amoureuse de Gainsbourg.

Vaut mieux tard que jamais.

Mercredi 13 janvier 2010 à 21:01

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Article sobrement intitulé eighteen car c'est l'âge que j'ai eu vendredi 8 janvier 2010.
Je suis majeure, je vais pouvoir acheter de l'alcool, conduire un bolide, signer les autorisations parentales, insulter les gens dans la rue, courir nue dans les supermarchés... Bref, que des choses glorifiantes & sympathiques.
Même si je ne réalise pas encore tout ça, j'essaye de me faire à l'idée du nombre 18. C'est dur maintenant d'avoir des réflexions de gamine, de laisser mes fringues trainer partout, de ne pas savoir faire à manger, de ne rien comprendre à une machine à laver, de lire Science & Vie Junior sans culpabiliser.
Quand on est grand, on peut plus faire le bébé, et ça, c'est dur.

Merci à vous, les lapins, qui me faites rire quand ça va pas et qui me font d'adorables surprises le jour de mon anniversaire. C'est juste super.

Lundi 21 décembre 2009 à 23:43

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J’ai choisi de vous parler du film La Dernière Marche de Tim Robbins datant de 1995.

Pour vous placer dans le contexte, Matthew Poncelet (Sean Penn) est condamné à mort pour l’assassinat d’un jeune couple. Il prend contact avec Soeur Helen Prejean (Suzan Surandon) qui devient son guide spirituelle jusqu’à la date fatidique. Elle lui rend très régulièrement visite en prison et essaye de l’aider grâce à la Bible.

J’ai adoré ce film, notamment grâce à la superbe prestation des deux acteurs principaux. Et puis, il est vrai qu’on ne sait pas vraiment comment l’interpréter: est-ce un plaidoyer contre la peine de mort ou, au contraire, en faveur de celle-ci ? En tout cas, à la fin du film, on réfléchit longuement à notre propre opinion sur le sujet, on se pose un tas de question. D’ailleurs, à la fin, la dernière marche du condamné (d’où le titre du film), la marche que l’on appelle ainsi car c’est la dernière que fait le criminel en allant tout droit dans la salle d’exécution, est terriblement marquante et pleine d’émotion (les larmes ne pouvaient plus s’arrêter sans que je ne sache vraiment pourquoi). C’est d’ailleurs l’une des grandes réussites de ce film: nous boulverser, nous faire prendre presque de compassion pour un tel personnage alors que ce qu’il a fait est terrible ! Pourtant, je dois dire que tout ce que je souhaitais en visionnant cette scène, c’était qu’il ne soit pas exécuté. Vous me direz que c'est peut-être parce que le réal a voulu qu'on prenne en pitié le condamné à mort mais je ne pense pas que ce soit seulement ça. Ce film remet vraiment en question la peine capital, il vaut le coup d’être vu pour se faire une opinion précise sur ce que ça engendre. Personnellement, je suis totallement contre la peine de mort : on ne fait pas justice en tuant un criminel car on devient soi-même criminel.

En tout cas, si vous êtes un peu larmoyante comme moi devant les films qui vous prennent à la gorge, préparez vos mouchoirs ! 

(Je tiens à vous prévenir que je ne suis peut être pas très objective sachant que je voue une admiration sans bornes à Sean Penn… Mais j'ai quand même essayé de voir ce film de façon partiale !).

Lundi 21 décembre 2009 à 1:23

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C'est étrange comme sensation. Il y a un an, jour pour jour, j'étais en week-end à Londres avec ma famille. Cette année j'aurai rêvé refaire ce séjour, sous la neige. Parce que Londres est une ville magnifique, parce que entendre parler anglais dans les rues et dans les magasins ça me fait chaud au coeur, parce que je m'y sens étrangement bien, étrangement chez moi. Si quelqu'un me dépose devant Bukingham Palace, je suis capable de me rendre à Big Ben, au London Eye, à Trafalgar Square mais aussi à Picadilly Circus sans plan. J'ai cette ville dans la tête, j'ai le Tower Bridge imprimé sur la rétine et j'ai les taxis noirs & les bus impériaux dans le sang. Ca serait tellement merveilleux d'y vivre. Une jolie maison près de Hyde Park ou dans le quartier de Nothing Hill (et si j'y rencontre Hugh Grant dans une librairie, je pourrais mourir sans regrets). Ou même sous un pont ou même sur Oxford Street, sur des cartons devant le H&M de 3 étages (nan, là je rigole). Peut-être que j'étais une Anglaise dans une ancienne vie. J'étais une Britannique pure sucre qui ne jurait que par la Reine mère et qui mangeait du poulet cuit à l'eau et des fish & chips. J'écoutais les Beatles en boucle en buvant a cup of tea, je les avais même vu le jour de leur concert improvisé sur le toit du studio Abbey Road. Je passais mes dimanche matins collé aux grilles du Palais de la Reine pour voir la relève et j'avais
même croisé une ou deux fois William Windsor, fils de Lady Di et du Prince Charles, aux soirées branchées de Londres. Je pouvais réciter, sans me tromper, une partie de l'oeuvre de William Shakespeare : "Four days will quickly steep themselves in night: Four nights will quickly dream away the time". J'avais Bridget Jones comme amie ; on se gavait de glace Ben & Jerry's devant la scène culte de la chemise mouillé de Colin Firth dans Pride & Prejudice. Et, bien sûr, c'était moi qui avait susurré l'idée du monde d'Harry Potter, dans le train de Manchester-London, à l'oreille de J. K. Rowling pendant qu'elle était assoupie. Oh, et c'était aussi moi qui avait écrit la plupart des sketchs de Mr Bean. De rien, Rowan Atkinson.

Je sais, j'ai eu une vie trépidante en Angleterre. Malheureusement, ici, dans notre beau pays, j'ai simplement rencontré Molière et participé à la libération de la France aux côtés du Général De Gaulle
en 1944. Rien de bien extraordinaire comparé à mes aventures britanniques, nous sommes d'accord.

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